| | Figure toi que non, j'ai jamais rencontré Pizarro, mais j'aime ses pizzas. | |
| Auteur | Message |
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| Sujet: Figure toi que non, j'ai jamais rencontré Pizarro, mais j'aime ses pizzas. Jeu 29 Sep - 15:50 | |
| Demetria "Demia" Korotkova (c) crédits crispin- Spoiler:
- votre prénom / pseudo : oaristys. - votre âge : 21 ans - comment avez vous connu Incendio ? via bazzart - célébrité sur l'avatar ? catherine mcneil - fréquence de connexion ? 6/7, surtout le we pour le rp - un dernier mot ?
Ҩ Nom: KOROTKOV(A) Ҩ Prénom: Demetria Ҩ Date de naissance: 26 Juin 1952 Ҩ Emploi: Brigade d'élite des tireurs de baguette magique, au Ministère Ҩ Ex-école: Durmstrang | Ҩ Statut du sang: pur, même si c'est loin de représenter pour elle l'assurance de la qualité... Ҩ Nationalité: Russe Ҩ Situation matrimoniale: Inconnue du commun des mortels Ҩ Epouvantard: Elle-même dans un grand hôpital blanc, lobotomisée, le regard vide Ҩ Patronus: Un éruptif énorme et agressif |
Si les moldus de Russie avaient un goût prononcé pour l’exaltant, le coloré et l’immense, le côté sorcier, lui, faisait foi de simplicité et d’humilité. Le Ministère de la Magie était un immense bloc tout en long, entièrement fait de verre inbrisable et résistant à tous sortilèges (« glasnost », quand tu nous tiens), invisible aux moldus et pourtant en plein milieu de la place du Palais. Le mois de janvier était atroce, sec et glacial, si bien que les règles de politesse avaient été modifiées et que tout un chacun pouvait s’autoriser à transplaner avant d’avoir atteint le portail règlementaire : par ce froid, on transplanait sur le perron, au nez des gens. Vladimir Korotkov vivait une minute d’absence, le regard fixé sur son énorme manteau de fourrure suspendu contre la porte, le feu du bureau crépitant dans la cheminée. Au dehors, tout semblait recouvert de sucre glace, comme un mauvais gâteau de pierre et de goudron ; un gâteau empoisonné. C’était peut-être ça, d’ailleurs, cette place de Ministre des Relations Étrangères qu’on lui avait octroyée il y a quatre ans, un cadeau empoisonné. Au sortir de la Seconde Guerre Mondiale, le monde sorcier s’embourbait une seconde fois dans un conflit intermondialiste. Il comptait avec appréhension les secondes qui le séparaient de l’arrivée imminente de son confrère anglais, Mr Jenkins, qui lui exposerait sûrement une situation menaçante et lui demanderait de lui fournir une aide quelconque – aide qu’il ne possédait pas. Les flammes rougeâtres dans la cheminée crépitèrent de plus belle pour se mettre à danser en devenant vert émeraude. La pointe d’un soulier noir verni dépassa de l’âtre et se posa sur le sol, tandis qu’un homme de taille moyenne au front suant et dégarni s’essuyait les épaules à l’aide d’un mouchoir de dentelles efféminé et indéniablement anglais. Korotkov croisa les mains sous son menton et observa l’invité d’un air poliment intéressé. « Je dois vous avouer, mon cher confrère, que je ne me serais jamais attendu à transpirer en Russie » dit-il tout en essuyant son front du revers de son mouchoir. Vladimir inclina légèrement la tête. « Vous auriez du venir à pieds, ainsi vous auriez obtenu satisfaction », répondit-il avec un bref sourire. Evidemment, quand on voyageait par réseau de cheminette, on ne se prenait pas en plein visage le vent mordant de la Russie Impériale, évidemment, évidemment. Il laissa toute susceptibilité de côté pour proposer à Jenkins la chaise en face de son bureau, dans laquelle l’anglais se laissa tomber avec un soupir de soulagement. Cependant, son front suait toujours, et à présent, Vladimir n’était plus aussi certain que la cause en soit son voyage par cheminée. « Je ne vais pas vous cacher plus longtemps ce qui m’amène, Korotkov, le temps me presse. Un mage noir prend une puissance démesurée en Angleterre et devient de plus en plus incontrôlable. Je suppose que... » « Celui qui se fait appeler Lord Voldemort ? » coupa Korotkov, ses sourcils légèrement froncés. Jenkins entreprit de lisser les plis inexistants de son pantalon de tweed. « Exactement, c’est exactement ça. Son ambition dépasse ce que nous pouvons tolérer, il use de la pression psychologique et, on le suppose, de pression magique sur les membres de la communauté. Je me dois d’ajouter qu’il a une haine toute particulière envers les sorciers au sang mêlé… » Agacé, Vladimir Korotkov frappa dans ses mains, son visage exprimant une évidence teintée de scepticisme discret. « Eh bien, vous avez Dumbledore, non ? » Il n’avait pas oublié l’aide certes précieuse mais également humiliante d’Albus Dumbledore dans la capture définitive de Grindelwald. Etre obligé de faire appel aux forces européennes avait été un coup dur pour la Russie magique. Jenkins secoua la tête de droite à gauche. On eût dit qu’il souffrait, à en juger par son expression douloureuse. « Voldemort a un temps d’avance sur Dumbledore, Korotkov, nous craignons au Ministère que Grindelwald ait été le dernier combat d’Albus Dumbledore. » Les sourcils froncés de Vladimir Korotkov le restèrent et semblaient s’être figés dans cette position pour l’éternité. « Que font les aurors ? » Le regard de Jenkins se perdit quelque part entre son pied et sa braguette. « Nous connaissons un léger… manque de coopération. Voyez-vous, les aurors sont plus fidèles à Dumbledore qu’au Ministère, deux armées finiront par être formées, c’est certain, et le Ministère souhaite disposer de sa propre force de réaction, si je puis dire… » « Deux armées distinctes, vous dites ? Mais ne se battent-elles pas dans le même but ? Qu’est-ce que ça signifie, Jenkins ? » « Eh bien… rien n’est certain concernant les prévisions de Dumbledore au sujet du futur, mais si vous voulez l’avis du Ministère, son refus du poste de Ministre, le mois dernier, laisse planer les doutes quant à sa véritable dévotion… » Korotkov secoua sa crinière brune. « Absurde, mon ami, absurde. La situation est déjà assez complexe pour ne pas y ajouter des complots internes… Vous êtes plus paranoïaque qu’un tsar moldu, par Merlin. » Mal à l’aise, Jenkins se leva. « Je vous avais dit que le temps me pressait, Korotkov, et je vous conjure de me pardonner pour la brièveté de ma visite, compte tenu de l’importance de… » « Ne perdons pas de temps en banalités mondaines, cher confrère. Votre message a été entendu, je ferai mon possible. » Les deux hommes se saluèrent et Jenkins repartit dans son conduit, redonnant libre cours au feu ronronnant. Korotkov eut à peine le temps de se rassoir que Baranov poussait déjà la porte du bureau et s’asseyait en face du Ministre sans demander la permission. Il observa son supérieur par-dessus ses lunettes. « C’est bien ça, alors ? L’Angleterre demande des renforts ? » Vladimir Korotkov hocha lentement la tête. Baranov poursuivit. « Je lance un appel aux aurors et briseurs de sorts ? » Les yeux du sage Korotkov se fermèrent l’espace d’un instant. « Non, non, vous ne lancez aucun appel. La Russie n’est pas en mesure d’aider qui que ce soit dans le monde. » Baranov l’observa sans comprendre – sa plume au bec trempé était déjà sur le point de gratter le parchemin. Korotkov ne le laissa pas s’exprimer. « Nous sortons à peine de la Seconde Guerre Mondiale, Grindelwald hante encore les rêves de la communauté russe, et vous voulez leur annoncer que son successeur anglais vient d’arriver ? Ne pensez-vous pas que le monde est déjà bien assez noir comme ça, qu’il soit inutile de rajouter une part de ténèbres au gouffre qui nous entoure ? » « Mais, tavarich Korotkov, des centaines d’aurors sont prêts à se battre, je les ai entendu, ils n’ont même jamais été aussi déterminés. » Korotkov leva une main devant lui pour imposer le silence. « Nos hommes sont blessés, Baranov. Non pas des blessures physiques, mais des blessures mentales. La guerre de Grindelwald a brisé leur vie, leur jeunesse, leur couple, leur avenir, alors oui, ils n’ont plus d’autre choix que de recommencer, de continuer la guerre, encore et toujours, éternellement, car à présent elle est la seule à pouvoir combler le vide interne qui les submerge et les empêche d’envisager un futur sans haine et sans crime. Non, Baranov, je n’envoie pas des hommes blessés au combat. Il est l’heure de soigner nos soldats. » Baranov baissa les yeux à terre, et l’expression de Korotkov se radoucit légèrement. « Vous n’avez pas fait la guerre, Baranov. Tant mieux pour vous, même si parfois, je crois qu’il vous manque certains éléments… essentiels. » Un silence incongru, à la fois doux, sage et pesant s’installa, que personne ne souhaitait briser : Baranov, penaud, Korotkov, perdu dans ses pensées. Au bout d’une éternité, Baranov osa reposer son regard myope sur le Ministre. « Alors… Nous refusons la demande de l’Angleterre ? » Mais Korotkov semblait toujours errer dans un monde auquel personne à part lui n’avait accès. Ses yeux doux se posèrent sur son associé quelques secondes, comme s’il s’apercevait enfin de sa présence. « Oh, non, nous allons aider l’Angleterre. Je vais leur offrir un cadeau. » Les sourcils de Baranov se haussèrent bien au-dessus de ses lunettes. « Un cadeau ? » Korotkov posa sur lui un regard pétillant. « Je vais leur envoyer ma fille. Je pense qu’elle vaut bien une armée à elle toute seule… »
ec.
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| | | Frank Londubat Parchemins : 274 Sorcier depuis le : 28/08/2011 Avatar : Joseph Gordon Levitt Crédits : Disturbing Mind Profession : auror | Sujet: Re: Figure toi que non, j'ai jamais rencontré Pizarro, mais j'aime ses pizzas. Jeu 29 Sep - 16:03 | |
| Bienvenue parmi nous Demetria ♥ Si tu as la moindre question n'hésite pas à m'en faire part! Et bon courage pour ta fiche ! |
| | | | Sujet: Re: Figure toi que non, j'ai jamais rencontré Pizarro, mais j'aime ses pizzas. Jeu 29 Sep - 16:05 | |
| Bienvenue ! La brigade des tireurs d'élite ? J'adôôôôôre |
| | | | | | | | Sujet: Re: Figure toi que non, j'ai jamais rencontré Pizarro, mais j'aime ses pizzas. Jeu 29 Sep - 18:00 | |
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| | | | Sujet: Re: Figure toi que non, j'ai jamais rencontré Pizarro, mais j'aime ses pizzas. Jeu 29 Sep - 18:13 | |
| Bienvenue à toi et bon courage pour ta fiche ! |
| | | | Sujet: Re: Figure toi que non, j'ai jamais rencontré Pizarro, mais j'aime ses pizzas. Jeu 29 Sep - 18:31 | |
| J'ai bien aimé lire ton le début de ton histoire Bienvenue =) |
| | | | Sujet: Re: Figure toi que non, j'ai jamais rencontré Pizarro, mais j'aime ses pizzas. Ven 30 Sep - 4:47 | |
| Bienvenue |
| | | | Sujet: Re: Figure toi que non, j'ai jamais rencontré Pizarro, mais j'aime ses pizzas. Ven 30 Sep - 7:58 | |
| Bienvenue Wow la brigade des tireurs d'élite *__* |
| | | | Sujet: Re: Figure toi que non, j'ai jamais rencontré Pizarro, mais j'aime ses pizzas. Ven 30 Sep - 10:36 | |
| Merci à vous tous Voui, la Brigade d'Elite des TBM, parce que ce métier génial est trop peu utilisé, sérieux (Bellatrix (oh que ça fait bizarre d'appeler quelqu'un comme ça ) , merci beaucoup, ça me fait plaisir ) |
| | | | Sujet: Re: Figure toi que non, j'ai jamais rencontré Pizarro, mais j'aime ses pizzas. Ven 30 Sep - 16:17 | |
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| | | | Sujet: Re: Figure toi que non, j'ai jamais rencontré Pizarro, mais j'aime ses pizzas. Ven 30 Sep - 17:50 | |
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| | | | Sujet: Re: Figure toi que non, j'ai jamais rencontré Pizarro, mais j'aime ses pizzas. | |
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| | | | Figure toi que non, j'ai jamais rencontré Pizarro, mais j'aime ses pizzas. | |
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